Chers amis,
C’est de Madagascar, cette fois-ci, que ces mots vous sont adressés. Me voici en route pour une longue visite de notre apostolat en Afrique : Namibie la semaine dernière, Madagascar aujourd’hui ; l’île de La Réunion la semaine prochaine. Puis, ce sera le Kenya, le Nigéria, et enfin le Zimbabwe, avant de regagner la Maison du District en Afrique du Sud, le 1 er avril prochain.
Profitons-en pour vous donner quelques nouvelles de notre oeuvre à Tananarive !
Depuis longtemps, une Association de fidèles résidant en France, l’Association Quo Vadis, travaille avec efficacité et énergie au développement de la Tradition à Tananarive. Grâce à leur travail, nous disposons d’une chapelle de 150 places et d’un bon logement pour le prêtre. Sur place, nos fidèles très dévoués préparent au mieux la venue du prêtre : sacristie, service de Messe, logistique, … tout est magnifiquement organisé lorsque nous arrivons. En notre absence, ils assurent les cours hebdomadaires ou mensuels de catéchisme.
Une centaine de personnes assiste à la Messe en semaine. Le dimanche, il faut prévoir entre 150 et 200 fidèles. Chaque jour : environ 1h30 de confessions, un cours de catéchisme ou un sermon, la sainte Messe, et les entretiens individuels pour des conseils spirituels ou les préparations au mariage. Le tout avec l’aide de fidèles interprètes qui s’occupent de toutes les traductions (y compris les confessions !) car tous ne comprennent pas bien le Français.
Notre regret est de ne pouvoir nous rendre à Tananarive que chaque deux mois ! Jusqu’au mois de septembre dernier, monsieur l’abbé Etienne Ginoux assurait cet apostolat, depuis l’Afrique du Sud. Toutefois, avec une charge de prieur à Johannesburg (Afrique du Sud), d’économe de District, et de responsable pour l’île de La Réunion, cela faisait beaucoup ! C’est donc désormais l’abbé Charles de Belleville qui prend en charge cet apostolat, depuis Libreville (Gabon).
Nous vous remercions pour vos prières, qui soutiennent nos prêtres dans leur apostolat missionnaire !
Abbé Christophe Legrier
Une rue à Madagascar : traditions et modernité n’ont pas de mal à se côtoyer.
Fin décembre 2024 : sortie à cheval, au cours d’une session de théologie. De gauche à droite : M. l’abbé Bernard de Lacoste, venu spécialement pour aider les prêtres de langue anglaise du District à réviser leur théologie morale (pour les prêtres de langue française, c’était au Gabon, à Pâques 2024) ; M. l’abbé Anthony Esposito,1 er Assistant du District d’Afrique ; et M. l’abbé Martin Anozie, prêtre Nigérian, en poste au Nigéria.
